Artiste d'envergure internationale, Anggun mène une carrière sur
plusieurs territoires : superstar en Indonésie où elle fait partie du
jury de l'émission Asia's Got Talent (la franchise asiatique de La France a du talent),
elle atteint un public international lorsqu'elle chante en anglais,
comme en témoigne le World Music Award qu'elle remporte en 2014. En
France, où elle a révélé un grain de voix chaleureux et sensuel en 1997
sur le succès « La Neige au Sahara » et l'album Au Nom de la Lune, elle a rebondi quelques années plus tard avec un sujet qu'elle défend encore, le féminisme, sur « Être une femme ».
Porte-parole
des « sans-voix » dans son pays (elle a pris position et tenu tête au
pouvoir local en s'exprimant contre la peine de mort), la chanteuse
indonésienne ouvre son sixième album francophone par un nouvel hymne à
l'avenir, « À nos enfants », une ballade accrocheuse jouée au piano sur un rythme electro.
Florent Pagny l'accompagne ensuite sur le joli « Nos vies parallèles »,
entraînant morceau de folk à l'ambiance sud-américaine, bénéficiant
aussi de la participation du guitariste et interprète colombien Yuri
Buenaventura. Le titre est dû à Frédéric Château, qui signe et réalise
une partie des chansons de l'album, dont « Face au vent », « Mon capitaine » et « Toujours un ailleurs », écrit par David Foenkinos.
Un parfum d'humanisme sans frontières flotte sur Toujours Un Ailleurs avec le titre « Perfect World », les couplets en espagnol, en anglais voire en indonésien (« Il suffit ») ou l'air celtique de « La Promesse ». Anggun reprend et adapte le classique de Maxime Le Forestier « Née quelque part », qu'elle chante avec Angélique Kidjo, et intègre dans « À quelques pas de nous », sur un texte d'Isabelle Bernal dédié à Nelson Mandela, une interpolation de la fameuse « Sweet Lullaby » (1992) de Deep Forest. « Un jour à la fois », l'un des trois titres produits par Metrophonic, clôt ce voyage agréablement consensuel. - (Copyright 2015 Music Story)
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